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La Quotidienne des marchés du 30 Avril 2020

C'est maintenant chose faite, les indices boursiers ont salué à leur manière la réunion de politique monétaire du FOMC de la Fed, avec une très belle hausse, cassant par ailleurs la zone de résistance qui maintenait en dérive latérale les indices depuis près d'un mois, et la Fed allant dans le sens des investisseurs, en apportant de nouvelles garanties si les futurs chiffres statistiques de la situation économique viennent à continuer à se dégrader (achat d'actifs). Il faut dire que le scénario était déjà écrit à l'avance, surtout lorsque les indices boursiers chutent à la vitesse de la lumière, soit de près de 40 % en un seul mois, avec les banquiers centraux à la manoeuvre depuis la période de la Grande Récession (crash de 2008/2009), il ne pouvait en être autrement. Ainsi va la vie dans le monde virtuel de la finance, alors que le monde réel qui s'apprête à se déconfiner va lui vivre le crash économique avec des dégâts qui seront bien réels. En attendant, les cours de l'énergie repartent à la hausse, dans la foulée des indices, avec des statistiques hebdomadaires pour une fois moins mauvaise que prévu (seulement 9 Mb de WTI de stock en plus contre un consensus à + 12 Mb). Il faut dire que pour qu'un plan fonctionne parfaitement bien, il faut bien sûr que tous les opérateurs se coordonnent; c'est tout de même la base du métier. Et concernant les cours des oléagineux, c'est aussi la reprise, avec le soja en tête, grâce bien sûr à monsieur le pétrole. Donc si le pétrole débute sa convalescence, cela va aller de mieux en mieux pour le cours du colza, dont l'échéance en cours qui arrive à son terme, vient de baliser le chemin pour l'avenir, donnant une cible à 388/389 €/t pour le cours du colza à venir sur la campagne 2020/2021. Une bonne nouvelle en soi pour les producteurs, alors qu'ils se désolent un peu plus chaque jour qui s'écoulent, à cause d'un désastre annoncé pour cette production agricole attaquée de toute part par le climat (sec, gel, etc...) ainsi que par les insectes et le lobbying des mouvements écologistes pour interdire toute molécule phytopharmaceutique à épandre pour permettre de soigner les plantes attaquées, et risquant de provoquer des pénuries alimentaires. Et concernant les cours des céréales, c'est (voir la suite ci-dessous)

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